Edito du 4 mars 2019

Cher(e)s camarades,

La chose n’est pas courante mais la situation que nous connaissons est des plus alarmante. 

Suite à la Commission Exécutive Confédérale qui s’est tenue le 21 février et dont vous avez ici la déclaration, je me tourne vers vous et en particulier les secrétaires de syndicats, secrétaires d’UL et les délégués syndicaux mais pas que…

En effet, après de nombreuses prises de parole et des débats constructifs, il a été unanimement décidé, lors de cette CE, en termes de moteur, mais aussi et surtout pour répondre à ce que vous remontez - pas de journée saute-mouton, marre des défilés boulevard de la paix, place d’Erlon et retour - de ne pas se contenter de manifester mais de passer la seconde et mettre en place des actions de blocage de l’économie partout où cela est possible.

 

Et comme il y a toujours plus d’idées dans plusieurs têtes que dans une seule,
je vous convie à un


Comité Général de préparation de la grève le LUNDI 4 MARS 2019

 au 5ème étage de La Maison des Syndicats 15 Bd de La Paix à REIMS

 à compter de 17 H00.

 

A l’initiative de l’UD FO, une intersyndicale se tiendra dans nos locaux ce même 4 mars mais à 14h30.

Je peux vous dire que je vous espère nombreux.

La violence à laquelle nous faisons face est un véritable aveu de faiblesse d’autant que cette violence ne se manifeste pas qu’à l’encontre des syndicats et des citoyens en colère ; elle l’est de plus en plus vis-à-vis des représentants du peuple. Comme c’est le cas avec les propos du 1er Ministre à l’encontre du Sénat.

Détruire les services publics, nos droits et garanties n’est pas suffisant,

c’est maintenant clairement la mise au pas des citoyens, des enseignants, des élus de la nation,

la remise en cause de la laïcité avec notamment l’amalgame, monstrueux, entre antisémitisme et antisionisme,

et la volonté, bientôt mise en œuvre, de la remise en cause de la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Églises et de l’État, la remise en cause de notre droit d’expression et de la liberté de manifester.
Au point que des noms tel que Charles De Courson qui dénonce à l’Assemblée Nationale une loi digne de Vichy. Propos que, au nom de notre indépendance, nous avons officiellement salués.

Comme dirait je sais plus qui exactement, L’AVENIR NOUS APPARTIENT, A NOUS DE LE PRENDRE EN MAIN parce que - ne nous y trompons pas - ces attaques sont aussi un signe de faiblesse. Ce sont eux qui sont seuls, même le "mignon"  Benalla en fait, un peu, les frais.

 

ALORS RENDEZ-VOUS LUNDI 4 MARS à 17 h 00

 

Amitiés syndicales.

 

Sylvie SZEFEROWICZ

Secrétaire Générale

Ernesto guevara le present est fait de lutte l avenir nous appartient

Date de dernière mise à jour : 14/03/2019